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Demander l'attestation de vigilance c'est bien, vérifier son contenu c'est mieux
Aux termes de l’article L. 8222-1 du code du travail : 

"Toute personne vérifie lors de la conclusion d'un contrat dont l'objet porte sur une obligation d'un montant minimum en vue de l'exécution d'un travail, de la fourniture d'une prestation de services ou de l'accomplissement d'un acte de commerce, et périodiquement jusqu'à la fin de l'exécution du contrat, que son cocontractant s'acquitte 1° des formalités mentionnées aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5"

Concrètement, toute personne concluant un contrat d’un montant de 5 000 € hors taxes minimum, est tenue de vérifier, lors de la conclusion du contrat, puis tous les 6 mois jusqu’à la fin de son exécution, que son cocontractant s’acquitte de ses obligations de déclaration et de paiement des cotisations à l’égard de l’Urssaf.

A défaut, la note peut être salée.

En effet, à défaut de cette vérification, le cocontractant peut être condamné solidairement aux cotisations non payées par son partenaire, parmi lesquelles, celles relatives à un redressement pour travail dissimulé.

Mais même en justifiant avoir demandé ladite attestation de vigilance au cocontractant, le risque de solidarité financière existe.

La cour d'appel de Paris a rendu un arrêt le 12 mars 2021 rappelant l'importance de demander régulièrement cette attestation de vigilance mais également d'en vérifier son contenu au regard de la prestation réalisée (Cour d'appel de Paris, Pôle 6 - chambre 12, 12 mars 2021, n° 17/01018).


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